Avec des réserves... - Ils partiront dans l'ivresse - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Ils partiront dans l'ivresse / Lucie Aubrac

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Bon je vais y arriver à comprendre comment ça marche ?!!? de Jean-Robert GORCE

Avec des réserves... de René CLAUDE le lundi 04 août 2003 à 13h50

Bonjour, bonsoir,

Ayant repris l'enquête de Chauvy "Aubrac, Lyon 1943" avec une attention que je souhaite constante, je suis aussi exaspéré que vous après 200 pages de relecture par l'aspect brouillon du texte. Néanmoins, certains des éléments analysés par Chauvy - notamment les rapports des différents chefs du SD (Kaltenbrunner, Flora,etc.) - ne doivent pas être liquidés en quelques lignes scandalisées comme ce fut le cas à la sortie de ce livre qui, je le répète, mérite d'être intégré, avec les réserves déjà énoncées, à la bibliographie sur la Résistance, car, comme vous l'écrivez :
"Gérard Chauvy a fait un bon travail de recherche et a su mettre en exergue toutes les contradictions dans les divers témoignages du "couple infernal". Malheureusement, il n’a pas su exploiter la matière qu’il avait en sa possession et a gâché son travail par la mise en avant du "testament" de Barbie, document qui ne tient bien évidemment pas la route. Même s’il prend toutes les précautions nécessaires vis-à-vis du texte en question, l’historien lyonnais y revient trop souvent pour demeurer crédible. De plus, son ouvrage pêche par manque de clarté dans ses conclusions. Il insinue (c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été condamné) mais n’affirme rien de précis et laisse indéniablement le lecteur sur sa faim."

Par exemple, ce que Chauvy développe concernant les agents et les traîtres Moog, Multon, Steingritt, et Delétraz tient tout-à-fait la route lorsque compare avec les compte-rendus d'autres chercheurs (Péan, Cordier, Azéma, etc) . A mon stade de relecture, sur ces acteurs du drame, je n'ai pas relevé d'erreurs majeures chez Chauvy; il faut reconnaître qu'il maîtrise bien son sujet. Ses attaques et insinuations sans preuve contre les Aubrac ne doivent pas nous faire écarter ce que son livre peut apporter d'éléments pertinents à une compréhension globale et politique de Caluire.

Il y a un élément sur lequel Chauvy revient et insiste, selon moi avec raison, c'est les ravages causés par les saisies successives de documents et d'archives conservés par les responsables de mouvements et de réseaux (arrêtés ou en fuite) durant les mois qui prècèdent juin 1943. On oublie souvent que le boulot de flic nazi durant l'Occupation est surtout un boulot de lecteur qui sait recouper les pièces entre elles et avec les déclarations des résistants interrogés, intimidés et torturés. Un flic politique sait aussi tirer parti des explications volontairement embrouillées et incomplètes des patriotes qu'il a en face de lui.
A plusieurs reprises dans leurs déclarations après la guerre, des résistants dirent leur effarement en découvrant ce que le SD/Gestapo et l'Abwehr savaient déjà de leurs activités et des organigrammes des mouvements : noms, pseudos, etc.

A suivre...

Bien cordialement,

René Claude

*** / ***

lue 1098 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes