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Car je suis bien d'accord pour éviter de nazifier Vichy et combattre l'imposture consistant à faire du valet un maître.
Cela dit, la complaisance de ce valet envers ce maître mérite encore de longues études (que j'entreprends en ce moment). Le mois charnière d'octobre 1940, où Vichy se courbe très bas pour obtenir que son chef rencontre Hitler, appelle une étude très fine du comportement des autorités de zone sud à l'égard des Roms.
Mieux : les mesures alors prises en zone nord, par un régime qui considère les Tsiganes comme des sous-hommes à l'errance dangereuse, ne doivent-elles pas aussi quelque chose au zénith de complaisance par lequel Vichy passe ?
Enfin, s'il est éclairant de replacer la politique de Vichy dans le "temps long" du racisme républicain français envers les vagabonds, il n'en reste pas moins que l'attitude traditionnelle des préfets de la Troisième prend une autre coloration sous la botte, directe ou non, d'un pareil occupant.