Je répète ici que je ne revendique aucune compétence particulière sur le sujet, mais j'essaie de lire correctement. Alain Cerri aurait sans doute été plus compétent que moi pour résumer les huit pages que Barbier consacre à la question "Pourquoi monter sur le plateau de Glières", mais je vais tenter de le faire:
Résumé des pages 141-148
- 6 sites de parachutages étaient initialement prévus
- vers le 27 janvier, compte-tenu de l'arrivée des forces de l'ordre de Vichy, 6 terrains seraient mal défendus, Romans-Petit décide de ne plus envisager qu'un seul site, Glières.
- Vers le 30 janvier, la menace de l'attaque des camps isolés se confirmant, l'ordre des priorités est modifié, la nécessité de se prémunir des attaques passe avant la réception des armes.
- début février, les notions de plateau-refuge et de plateau-aire de parachutage se superposent.
- A partir du premier parachutage, les avions sont repérés, les logiques se contredisent. La dispersion, l'affrontement ou la reddition seront les seuls moyens de résoudre le dilemme.
Barbier écarte l'hypothèse d'une stratégie voulue d’abcès de fixation
Le texte de Rickard que j'ai cité un peu plus haut est complètement compatible avec la version Barbier qui ne conteste en aucune façon la chronologie: Le projet de parachutage de Romans-Petit (et Helsop) vient "d'abord", mais il y a ensuite un changement de priorités qui fait passer la motivation du refuge "avant" celle du parachutage.
Emmanuel |