La version d'Alain Guérin - Le maquis de Glières - forum "Livres de guerre"
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Le maquis de Glières / Claude Barbier

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Malveillance dûment étayée ? de Alain Cerri

La version d'Alain Guérin de Francis Deleu le lundi 11 août 2014 à 22h52

Bonsoir,

Dans sa monumentale Chronique de la Résistance, Alain Guérin décrit les prémices du choix des Glières (pp 1 138 et 1 139). Pour enrichir le débat, proposons donc un large extrait :
***** Lorsqu'en 1943 Londres demande aux gens de l'AS (Armée secrète) des propositions de terrains aptes à recevoir des parachutages et que six d'entre elles sont d'abord choisies pour la Haute-Savoie, c'est le plateau des Glières qui sera finalement retenu. S'il est parfait du point de vue des aviateurs, ce terrain pose toutefois un problème à ceux qui devront ramasser le matériel parachuté : il n'est, à l'époque, accessible que par des sentiers de montagne. Or, entre le moment où un message personnel convenu de la BBC annonce le parachutage et le moment où sont largués les containers, il ne s'écoule en général que quelques courtes heures. Trop peu de temps pour réunir et faire monter des vallées voisines jusqu'au plateau le nombre d'hommes nécessaires à l'allumage des feux qui doivent baliser le terrain, puis au rapide ramassage des parachutes éparpillés sur le sol. Il faut donc prévoir et vite organiser, sur le plateau des Glières, l'installation d'un contingent permanent de maquisards capables de réceptionner, les nuits où elles tomberont du ciel, les armes tant attendues. C'est ce fait le chef départemental de l'AS, dont une centaine de membres va s'installer là-haut. Qui est ce chef départemental ? Quelqu'un que nous connaissons bien, puisqu'il s'agit d'Henri Romans-Petit. [...description du parcours de Romans-Petit ...]

Sous le sous-titre Le « défi » des Glières Alain Guérin poursuit :

C'est le 29 janvier 1944 que Romans-Petit informe son supérieur régional Albert Chambonnet, alias Didier de sa décision à propos des Glières. « J'ai désigné mon adjoint, lui dit-il, pour commander un détachement d'une centaine d'hommes, avec pour mission de résider sur place pour recevoir ... » etc. Chambonnet ne trouve rien à redire à cette désignation du lieutenant Théodose Morel, alias Tom. Non seulement c'est un homme sûr, mais il a déjà un charisme de héros et un étonnant ascendant sur les jeunes résistants [...portrait et parcours de Tom...]
Toujours est-il que c'est avec enthousiasme que Théodose Morel s'installe. Comme le rappelle Paul Dreyfus dans ses Histoires extraordinaires de la Résistance : « "Nous sommes le premier coin de France qui soit libre !" s'est-il écrié en prenant possession du plateau. »
Cet enthousiasme est bien plus que partagé, il est entretenu par l'envoyé du BCRA, le capitaine Rosenthal. [...description de la personnalité et du parcours de Rosenthal...] Il est convaincu de l'imminence d'un débarquement et du rôle de diversion que pourraient alors jouer les Glières. Il possède des moyens de liaison puisqu'il communique non seulement avec Bourgès-Maunoury, qui se trouve à Lyon, mais qu'il peut aussi entrer en relation avec Londres grâce à un poste émetteur clandestin actionné par Haim (Croate). « Rosenthal (Cantinier) jouera donc, à la fois par la force de caractère et par la force des choses, un rôle capital dans le choix des Glières et dans les décisions qui suivront l'installation sur le plateau ». En écrivant cela, Amouroux ajoute en note que Rosenthal fait partie de la mission Musc dont le chef est l'officier britannique Helsop, alias Xavier, lequel, dit-il, « restera jusqu'à la Libération auprès de Romans-Petit dans le maquis de l'Ain ». *****
Bien cordialement,
Francis.

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