Lois mémorielles - Histoire du négationnisme en France - forum "Livres de guerre"
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Histoire du négationnisme en France / Valérie Igounet

En réponse à -6 -5 -4 -3 -2
-1... je suis un peu ignare sur la question... de Nicolas Bernard

Lois mémorielles de Emmanuel de Chambost le mardi 28 janvier 2014 à 01h11

Je ne suis pas sûr de comprendre l'insistance avec laquelle tu me demandes de définir les lois mémorielles. Les lois mémorielles sont l'ensemble des lois votées dans le sillage de la loi Gayssot (Taubira, colonisation positive, Arménie) en vertu de la concurrence victimaire qui était prévue dés la discussion de la loi Gayssot. Pour brosser dans le sens du poil la sensibilité mémorielle de telle ou telle fraction de l'électorat, on vote des lois qui, en interdisant la contestation d'un énoncé historique, apporteront à chacune satisfaction ou atténuation des frustrations.

Je m'en expliquai il y a déjà plus de dix ans
:

Stupide et dangereuse dans le présent, je crains que la loi Gayssot ne le soit davantage dans l'avenir, car on ne sort pas de l'alternative suivante:

- Ou bien la législation anti-négationniste s'applique à la seule négation du génocide juif..
- Ou bien elle s'étend à d'autres négations d'autres massacres.

Dans le premier cas, elle est en position d'alimenter l'antisémitisme. Une telle exception ne pourrait s'appuyer que sur une démonstration de l'exception historique qu'aurait constitué le projet nazi. Cette démonstration aurait surtout pour effet de convaincre tous ceux qui sont plus sensibilisés à telle ou telle cause, de la réalité d'un complot Juif.

Le deuxième cas hélas est plus probable, car je vois mal ce qui pourrait retenir le législateur sur la pente glissante d'une pénalisation galopante: C'est tellement tentant de se ménager les bonnes grâces d'un électorat communautaire (par exemple, arménien, antillais, vendéen...) en lui offrant une petite loi. Plus la loi s'étendra, plus grande sera la frustration des communautés pour qui la loi ne reconnaîtra pas la réalité de tel massacre ou telle injustice qui lui tient à cœur, et à chaque fois, on demandera au législateur de dire l'Histoire, et rien ne désigne le législateur pour dire l'Histoire.


J'ai répondu à la question, mais franchement, je ne crois pas que nous allons nous mettre d'accord en nous acharnant à débattre encore.

Emmanuel

*** / ***

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