Il est tout le contraire d'un agresseur tous azimuts que son entourage devrait constamment modérer, ou qui fondrait au moins, sans réflexion ni calcul, sur tout Etat qui le contrarie.
Il me semble pourtant que déjà en automne 39 son entourage a réussi à le convaincre de ne pas passer à l'attaque avant l'hiver...lui il voulait foncer.
Contre l'URSS il a aussi foncé, mal préparé....avouant même à Guderian que s'il avait connu la quantité de chars des Soviétiques il ne serait pas passé à l'attaque.
C'est juste que pour la Suisse, en été 40, la Grande-Bretagne était largement prioritaire. C'est aussi un peu ça qui a sauvé la Suisse...on n'était pas si important que ça mais la Suisse le faisait enrager, ça c'est sûr....
Pour épargner la Suisse, sa raison la plus puissante n'est-elle pas qu'elle est trop à l'ouest et pas assez à l'est ?
Vous voulez dire qu'à un certain moment c'était l'extension vers les richesses de l'Est qui le préoccupait le plus ?
Il y a des chances, mais je rappelle que malgré cela et selon toutes mes lectures il tenait vraiment à l'annexion de la Suisse, Schellenberg en a témoigné.
Est-il concevable que la confiscation des trésors déposés en Suisse lui soit apparue comme la meilleure méthode ?
Ce n'est pas Hitler qui était intéressé par l'or déposé en Suisse mais des gestapistes, au fond des pilleurs de guerre comme toujours...et cette question n'était pas d'actualité en été 40.
La citation d'Himmler se trouve à la page 25 du livre de Accoce et Quet "La guerre a été gagnée en Suisse". Livre controversé mais au fond pas si mal que ça. Je pense que le reproche est probablement de ne pas mentionner le décodage d'Enigma. |