Bonsoir,
"... comme souvent lorsqu'on mélange les forums. Ce qui est pertinent dans l'un peut faire diversion dans l'autre."
Comme tu te répands sur plusieurs espaces de discussions, dois-je comprendre que tu fais diversion en passant de l'un à l'autre ?
"Il conviendrait plutôt que tu me donnes acte que ton post précédent amalgamait deux citations bien disparates de Rousso et de Douzou."
Donner acte ? Il faudrait le demander à Laurent Douzou. Je n'ai fait que reprendre ce qu'écrivait Douzou à la page 172. A la citation de Rousso, Douzou répond par un constat. Est-ce faire diversion ?
Pour le reste, je ne me prononce pas n'ayant pas lu le dernier livre de Cordier et me méfiant des interprétations tant de Pascal Convert que de François Delpla, l'un et l'autre connus pour être très proches des époux Aubrac (ce qui n'est pas un reproche).
Aux critiques acerbes qui lui sont adressées, gageons que Daniel Cordier y répondra en apportant la preuve de ce qu'il semble avoir suggéré ou, à défaut, d'admettre que sa mémoire s'est égarée sur des chemins de traverse.
Notons aussi ce qui, à mes yeux, était passé inaperçu : le délai de près de deux mois entre la journée du 17 mai (date de la Table ronde) et le 9 juillet (date de la publication du compte-rendu).
Ce qu'écrit précisément Laurent Douzou :
La phase où se prépara la publication fut plus tendue encore que la journée de la table ronde. La méfiance entre les participants, se suspectant mutuellement de réécrire à leur avantage leurs interventions au lieu simplement de les condenser, était extrême. Loin de retomber tout de suite après la publication de la table ronde, ces tensions s'exprimèrent au grand jour au mois de juillet 1997, singulièrement à travers les articles réactifs parus dans Libération sous la plume des participants à la table ronde.
La question que je me pose : les participants n'étant pas d'accord entre eux quelle fut la teneur précise des interventions.
Mais encore ! Pourquoi Pascal Convert indique-t-il en note de son article :
Ce texte est publié, après relecture, avec l'accord des enfants de Lucie et Raymond Aubrac
Bien cordialement,
Francis
PS. Sur ton site -
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Jacques Ghémard et Francis Deleu défendent Cordier avec une opiniâtreté digne d’une meilleure cause. Bof !
Deleu (et probablement Ghémard) cherchent à élucider les non-dits, les interprétations, les suspicions et surtout à résoudre les énigmes que Daniel Cordier laissent planer
à tort ou
à raison (preuves à l'appui).