Je refléchis depuis quelque temps sur ce texte.
Il me semble émaner d'un nazi d'extrême droite, si on considère que le côté exterminateur et mystique du nazisme est sa gauche. Lui tire du côté de l'aristocratie anglaise.
Pourquoi traité-je de nazi, dira-t-on, ce garçon de mère juive qui va être arrêté par les SS après le 20 juillet 44 et assassiné par eux le 23 avril suivant ? parce qu'il incarne le côté colonialiste, favorable à la domination "blanche", du nazisme. Et aussi parce qu'il aimerait bien sauver celui-ci, ou au moins ses dirigeants raisonnables, comme Hess et, espère-t-il, Hitler.
Son texte est donc un sermon : eh messieurs, il serait temps de choisir, et de mettre au pas votre aile gauche, vos "révolutionnaires", y a encore des interlocuteurs possibles en Grande-Bretagne mais ils se réduisent comme peau de chagrin.
Malin comme il l'est, car il l'est, il se doute sans doute très fort que Hitler est derrière le vol de Hess, mais ne peut évidemment le dire dans ce type de texte. |