... est plausible présentée ainsi, d'autant plus qu'Hitler n'imagine pas encore l'ampleur des lacunes des forces armées italiennes (le CAI contre l'Angleterre est en plein transfert et la base de Betasom vient tout juste d'être inaugurée). Mais Mussolini, conscient des déficiences de ses forces armées, espère surtout se servir d'une victoire imminente de l'Allemagne, à laquelle il croit fermement, pour atteindre, par ricochet, ses objectifs. Mais je ne crois pas à une stratégie commune préétablie et rien ne l'a jamais prouvé (surtout pas les faits!). Lors de l'entrevue de Florence le 28 octobre, Hitler est véritablement mis devant le fait accompli, et le Duce rit sous cape. La Grèce lui semblait une proie facile (il dit "donner sa démission d'Italien" en cas d'échec contre les Hellènes), dans une région qu'il considère faisant partie de sa "sphère". N'oublions pas que la présence allemande en Roumanie l'avait rendu de fort mauvaise humeur. C'est aussi l'une des raisons qui l'ont poussé à intervenir, dans les conditions que l'on sait. |