Spears tenait un journal, malheureusement inédit et retenu, voire détruit, par sa famille. Aux archives de Cambridge, celle-ci n'a déposé que quelques pages, extraites par lui de l'ensemble quand il a écrit ses mémoires. J'ai pu constater (et exposer dans mon livre sur le 18 J) des distorsions importantes, concernant la soirée du 16 juin : il en rajoute, et une grosse louche, dans le livre sur la "peur d'être arrêté" qu'aurait manifestée le Français (et sans dire qu'il avait objectivement tout lieu de le craindre).
De grosses louches sexistes sur la comtesse participeraient de la même logique, celle d'une mémoire arrangée en fonction des préjugés de l'auteur et de l'air du temps. |