L’historien Berlière a dit qu’au vu d’archives, il n’y avait pas de différents entre le Parti et Guingouin en 1942. Archives écrites, peut être ? mais la 1ère photo ci-jointe montre que l’attitude de Guingouin en 1941 qui se refusait à « entretenir de bonnes relations avec les troupes allemandes », privilégiant la Patrie au Parti, ne devait pas faire plaisir aux ténors communistes comme Jacques Duclos et le « triangle de direction » en zone sud, Léon Mauvais, Raymond Guyot et Eugène Hénaff
En effet, le 11 février 41 à l’heure du pacte germano-soviétique, le jeune instituteur Guingouin quitte son école de St. Gilles les Forêts et plonge dans la clandestinité en se réfugiant chez Mme Boudarias pour réapparaître en août 1944 à la tête de ses 14 000 hommes dont 500 soviétiques de l’Armée Vlassof « retournés » et 300 républicains espagnols.
Sa mère qui vivait avec lui à l’école, disparaît vers un autre domicile.
De cavale en cavale, un jour, il s’était aménagé dans un bois une espèce de terrier recouvert de branchage à l’ouest de Soudaine-Lavinadière en bordure du plateau des Millevaches. Il était surnommé « l’homme des bois » ou « le Grand ». C’est un pays désolé couvert de neiges 3 mois de l’année à 700 m d’altitude. Les Allemands l’appelaient « la Petite Russie »
Le 17 juillet 1944, la colonne Jesser accompagné de 600 miliciens passe à l’attaque sur le Mont Gargan. La bataille durera 2 jours. Les résistants perdirent 38 tués, 54 blessés et 5 disparus. Les pertes allemandes sont inconnues (elles furent surestimées). La milice sous les ordres de Vaugelas, en bouclage, n’eut qu’un tué et 3 blessés. |