le Glossaire de Francis a trouvé : - | Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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Dans ce texte : Guingouin par l’image de Serge Desbois le mardi 08 juin 2010 à 16h56L’historien Berlière a dit qu’au vu d’archives, il n’y avait pas de différents entre le Parti et Guingouin en 1942. Archives écrites, peut être ? mais la 1ère photo ci-jointe montre que l’attitude de Guingouin en 1941 qui se refusait à « entretenir de bonnes relations avec les troupes allemandes », privilégiant la Patrie au Parti, ne devait pas faire plaisir aux ténors communistes comme Jacques Duclos et le « triangle de direction » en zone sud, Léon Mauvais, Raymond Guyot et Eugène Hénaff
En effet, le 11 février 41 à l’heure du pacte germano-soviétique, le jeune instituteur Guingouin quitte son école de St. Gilles les Forêts et plonge dans la clandestinité en se réfugiant chez Mme Boudarias pour réapparaître en août 1944 à la tête de ses 14 000 hommes dont 500 soviétiques de l’Armée Vlassof « retournés » et 300 républicains espagnols.
Sa mère qui vivait avec lui à l’école, disparaît vers un autre domicile.
De cavale en cavale, un jour, il s’était aménagé dans un bois une espèce de terrier recouvert de branchage à l’ouest de Soudaine-Lavinadière en bordure du plateau des Millevaches. Il était surnommé « l’homme des bois » ou « le Grand ». C’est un pays désolé couvert de neiges 3 mois de l’année à 700 m d’altitude. Les Allemands l’appelaient « la Petite Russie »
Le 17 juillet 1944, la colonne Jesser accompagné de 600 miliciens passe à l’attaque sur le Mont Gargan. La bataille durera 2 jours. Les résistants perdirent 38 tués, 54 blessés et 5 disparus. Les pertes allemandes sont inconnues (elles furent surestimées). La milice sous les ordres de Vaugelas, en bouclage, n’eut qu’un tué et 3 blessés. *** / *** |