Crime de lèse-majesté - Histoire(s) de la Dernière Guerre - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


[ 1939-45, AU JOUR LE JOUR ]
 
 
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Histoire(s) de la Dernière Guerre / collectif

En réponse à
-1Au sommaire du n° 5 de Francis Deleu

Crime de lèse-majesté de Francis Deleu le lundi 10 mai 2010 à 20h07

Bonsoir,

Les autorités belges lancent un avis de recherche pour retrouver le rédacteur des chroniques en bref. Heureusement, le gouvernement belge a démissionné et les poursuites seront suspendues jusqu'à repentance des éditions Caraktère.

En date du 27 mai 1940, le rédacteur écrit :
Le roi Albert, sans consultation de ses alliés, ni de son gouvernement replié à Paris, se résout à la capitulation de l'Armée belge. Français et Britanniques ont quelques heures seulement pour se redéployer dans le secteur de Nieuport, laissé béant par la reddition belge.
- Le roi Albert ? Ce n'est pas parce que le trône royal vacille sur son socle qu'il faut attribuer à Albert ce qui appartient à Léopold.

- "sans consultation des alliés" ? C'est la version Reynaud et Pierlot en 1940 ! Fallait bien trouver un bouc-émissaire pour expliquer la débâcle !

Le rédacteur n'est manifestement pas un fidèle lecteur de LdG. A diverses reprises, les Belges de service ont démenti cette rumeur. Ici par exemple : Une vérité qui passe mal ou comme l'écrivait lord Keyes : L'armée belge combattit avec ténacité sur des positions de repli successives et à la fin se trouva complètement isolée et le dos à la mer.

Heureusement, Vincent Bernard, auteur de l'article "10 mai-4 juin 1940 : De Sedan à Dunkerque" est un peu plus nuancé en écrivant :
L'Armée belge est, après 15 jours d'une bataille ininterrompue, à l'agonie. Contre l'avis de son propre gouvernement réfugié en France, et dans un moment critique, le roi signe sa capitulation à la grande colère de Londres er de Paris. Celle-ci prend effet dans la nuit du 27 au 28 mai, après toutefois un ultime délai permettant aux Français et Britanniques de se repositionner en urgence.
Il va de soi que Vincent Bernard, pour ne pas heurter le lectorat français, s'est abstenu d'écrire "un ultime délai permettant aux Français d'échapper à la nasse qui se refermait sur eux et aux Britanniques de rejoindre Dunkerque pour réembarquer" (le roi Léopold III en était informé)

Hormis cette petite mise au point, le dernier numéro du magazine, mieux encore que les précédents, est tout simplement remarquable.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 2092 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes