Pourquoi Heydrich se prive-t-il, en mai 42, de son autorité directe sur la police française de zone occupée ?
Quatre réponses possibles.
1/ L'émotion suscitée par l'attitude fière, voire altière, de Bousquet à leur entrevue du 6 mai. "Vous m'avez tenu un langage d'homme, M. Bousquet ..."
2/ La réponse ébauchée par Knochen dans l'interview qu'il donne à Hubert de Beaufort en 2001; "il (Heydrich) semblait envisager quelque chose". Le renversement de Hitler ?
Beaufort se demande même si ce n'est pas pour éviter qu'un Heydrich, mieux placé que Hitler pour négocier une paix séparée avec Staline n'y parvienne, que Churchill l'ait fait assassiner par le commando tchèque qu'il a parachuté à l'extrême limite des possibilités logistiques de l'époque..
3/ La conversation que Heydrich eut avec Schellenberg en août 41 au cours d'une chasse : "Tout cela va mal finir". Elle conforte le 2°.
4/ L'avantage défini par Lischka : faire retomber l'impopularité des arrestations sur le gouvernement fran çais. |