Le hamster vous répond - Pétain - Trahison ou sacrifice ? - forum "Livres de guerre"
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Edition du 20 février 2010 à 11h22

Pétain - Trahison ou sacrifice ? / Michel Boisbouvier

En réponse à
-1Les mystères concernant Heydrich de Boisbouvier

Le hamster vous répond de Boisbouvier le samedi 20 février 2010 à 06h26

Que la décision de Heydrich de donner à la police française de zone occupée une autonomie nouvelle par rapport à la situation antérieure ait été prise avant et non après la rencontre Bousquet-Heydrich du 6 mai, comme le prétend Oberg à son procès en 46, n'évacue pas le fait que c'est grâce à l'attitude de Bousquet, ce jour-là, que les divers refus opposés aux demandes allemandes de déportations et de dénaturalisations des Juifs ont pu exister. Quand Bousquet dit à Oberg et Knochen le 2 juillet 42 que le Maréchal s'oppose aux déportations des Juifs de France, Knochen lui fait comprendre qu'il y a une limite à ne pas franchir car le Führer ne le tolérera pas. D'ailleurs, à cette date, la police française n'a pas encore été rendue autonome par rapport à l'autorité d'occupation. Elle ne le sera que le 8 août, par ce qu'on a appelé les accords Bousquet-Oberg. Cette autonomie, octroyée par Heydrich et sa SS (Oberg, Knochen..) d'après vous, et non arrachée par Bousquet et Laval (comme je le crois) apparait d'ailleurs comme une suite logique de la recommandation de Lischka de faire participer la police française aux arrestations pour qu'elle en assume le plus possible l'impopularité qui s'y rattache.
Si cette police, au lieu d'être aux ordres de l'autorité d'occupation comme elle l'a été jusqu'ici (merci de le reconnaitre enfin) devient véritablement "la police de Vichy", c'est le gouvernement français lui-même qui sera mouillé dans les rafles projetées. (Force est de reconnaitre que Lischka et Heydrich ne se sont pas trompés !)
Dès lors tout s'explique. La relative modération de Himmler qui renonce à forcer la main de Vichy quand il est mis en présence des maigres résultats du travail d'Oberg et qu'il s'en contente néanmoins "pour le moment". Il est prisonnier des accords antérieurs et il ne désire pas les violer ouvertement à cette date.
C'est sans doute l'ensemble de ces faits diplomatiques assez complexes qui explique la parole de Poliakov : "Du sort relativement plus clément de la communauté juive de France, Vichy fut, en fait, le facteur prépondérant".
Le RSHA a joué au plus fin avec Vichy et c'est ce dernier qui a gagné !

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes