Tout dépend des objectifs - Vichy dans la "Solution finale" - forum "Livres de guerre"
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Edition du 29 novembre 2009 à 10h30

Vichy dans la "Solution finale" / Laurent Joly

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Dans le doute, agis quand même de Boisbouvier

Tout dépend des objectifs de Jacques Ghémard le dimanche 29 novembre 2009 à 10h28

d'autre part, que pouvait-il faire d'autre que ce qu'il a fait : limiter les dégâts par d'habiles négociations ?


En disant ça, vous sous entendez probablement que l'objectif ne peut être que de sauver des vies immédiatement, ou quelque chose comme ça.

Or en sauvant des vies immédiatement, on peut d'une part perdre quelques "âmes" et d'autre part sacrifier un nombre de vie bien plus grand à plus longues échéance.

Or en mettant le peuple français et ses moyens de production au service des nazis, en livrant des êtres vivants "de toute façon condamnés à mourir", je ne suis pas du tout certain que les dégâts globaux aient été limités. Sans ceux qui ont fait la guerre et non rien cédé, "l'habileté" de Vichy n'aurait servi à rien. Nous serions les esclaves du nazisme si nous étions vivants. Au mieux "l'habileté de Vichy" n'a donc servi qu'à quelques privilégiés, au détriment de ceux qui mourraient grâce aux armes, véhicules, approvisionnements, etc, fournis par Vichy ou parce qu'ils étaient livrés par Vichy.

[...] Les Français de la Métropole ne peuvent plus se battre. Ils doivent subir en ce moment et nous comprenons qu'ils aient le temps de réfléchir sur ce qui leur est arrivé. Ces réflexions sont certes utiles et profitables, mais nous leur demandons de ne pas perdre de vue qu'elles ne serviront à rien si l'ennemi est vainqueur et nous impose sa loi, car cette loi anéantira chez nous toute possibilité de choisir notre destin.

Qu'ils n'oublient pas que cet ennemi n'a repris sa force qu'en profitant de nos querelles intérieures, et qu'en juin 1940 il a eu le génie diabolique de briser complètement notre volonté de résistance en exploitant par ses complices de l'intérieur, cette intoxication politicienne des Français, en dérivant sur la recherche des responsabilités ce qui nous restait d'esprit combatif.

Qu'ils n'oublient pas que le peu qu'ils peuvent faire pour affaiblir et gêner cet ennemi, est aujourd'hui mille fois plus important pour le salut du Pays que la critique la plus pertinente des causes de notre effondrement et l'élaboration des systèmes politiques les mieux équilibrés.

Ces Français ont un gouvernement dont le chef est hautement respectable, dont certains membres sont indubitablement patriotes et honnêtes. Et cependant alors que nous négligeons les gouvernements antérieurs, parce que négligeables puisqu'ils sont défunts et impuissants, nous attaquons vivement ce gouvernement de Vichy, car, lui, est actuel, et ses décisions peuvent peser d'un poids terrible dans les destinées de la Nation pour autant qu'elles favorisent directement ou indirectement nos ennemis.

Quant aux réformes d'ordre intérieur auxquelles procède ce gouvernement et qu'il parait considérer comme l'essentiel, nous n'avons pas à les juger car nous sommes trop éloignés et mal informés Mais nous pensons que c'est un moment très mal choisi pour procéder à des réformes de structure que celui où l'ennemi occupe la plus grande partie de notre territoire, la plus riche, la plus peuplée, où il tient en captivité les deux millions de Français les meilleurs, où ses agents qui pénètrent jusque dans les conseils du gouvernement, contrôlent notre vie nationale.

Il fallait à la France submergée un gouvernement pour traiter avec l'ennemi qui foulait son sol. Il lui fallait pour cela des hommes durs, courageux et ayant de l'autorité; mais des hommes qui restreignent leur mandat aux nécessités immédiates, c'est-à-dire à protéger le territoire qui ne pouvait échapper à l'ennemi, et ne se reconnaissent pas le droit de traiter pour ce qui restait libre; des hommes qui réservent l'avenir national au lieu de le sacrifier à un hypothétique plat de lentilles. Ces hommes devaient se considérer comme gérants de séquestre sans autre ambition que de conserver tout ce qui pouvait l'être dans les prises de l'ennemi.
[...]

Edgard de Larminat, Brazzaville, le 18 Février 1941.


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Jacques

*** / ***

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