La psychiatrie ne sert qu'à soigner les malades mentaux, et n'a rien à voir avec l'étude des réactions mentales humaines (collectives ou individuelles)...
C'est bien connu. D'ailleurs, c'est l'étymologie qui le dit.
D'ailleurs la pédiatrie ne sert qu'à soigner les enfants malades et ne s'intéresse pas aux différentes phases du développement de l'enfant...
Idem pour la gynécologie (que les maladies ! rien d'autre !), etc....
ben désolé non, ce n'est pas le cas, et l'antisémtisme, par ses spécificités, sa résistance, la diversité de ses manifestations est un phénomène psychiatrique (ou ethno-psychiatrique si vous voulez) digne d'intérêt.
Ce phénomène est étudié non pas du fait de la religion, de la race ou des pratiques supposées de ses victimes (souvent fantasmées d'ailleurs par les antisémites à partir de leurs propres vécus), mais plutôt au regard des phénomènes psychiatriques sous-jacents qu'il permet de mettre à jour.
C'était juste une précision.
CM |