Désolé, Mr Delpla, mais je ne vois pas trop le bémol...Que les EG aient parfois été dépassés par la violence de la réaction des populations civiles (dans certaines régions très circonscrites) est une chose, qu'ils aient "modéré" les ardeurs "pogromistiques" qu'ils avaient ordre de relancer ou d'accentuer en est une autre...
Au fait concrètement, "modérer" ça veut dire quoi ? je veux dire en pratique... combien de vies sauvées ? combien de violences arrêtées ou contrecarrées ?
Parce qu'à par des déclarations dans des rapports, je n'ai rien pour l'instant. Mais cela reste possible...
Pour finir, Daniel m'a devancé, quel extraordinaire inversement des rôles entre l'avance de la Wehrmacht vers l'Est et ses méthodes, et les horreurs inhérentes à tout conflit asymétrique...
Non, la Wehrmacht n'a pas envahi l'URSS avec des méthodes conformes aux conventions internationales de Genève, et non les Einsatzgruppen n'ont pas été mis en place en rétorsion face aux attentats des partisans, et non les exactions contre les civils, et particulièrement les juifs, n'ont pas commencé avec Barbarossa.
Dès la campagne de Pologne, le caractère racial de l'avance vers l'Est est clair, avec tout ce qu'il sous-tend.
Il n'est pas question ici de juger (qu'aurions-nous fait à leur place ? nul ne le sait), mais de rappeler les faits, qui ne sont excusables ni par les circonstances ni le contexte.
Quant au caractère "racial" des crimes et exactions de l'Armée Rouge, je serais très intéressé par vos développements, parce qu'il y a là pléthore d'éléments factuels et objectifs qui démontrent le contraire.
CM |