Pas mon message, en tous les cas.
D'accord...je me suis mal exprimé.
C'est pas clair?
Dans le desordre je cite Soljénistyne, Radzinski, Conquest qui parlent de 60, 80, voire 100 millions de victimes des crimes Staliniens.
Lors d'une allocution radio Youri Kariyakine à même parlé de 120 millons.
D'après le rapport Roudenko, procureur général remis Khroutchev du 1er février 1954, ont compte d'après les archives du ministère de l'intérieur et celles du ministère de la justice 642980 condamnés à mort, 2369220 à la privation de liberté et 765 180 à la déportation.
La source; ГАРФ, ф.9414, оп.1, д.1155, л.1, 1935-1940 гг. - там же, л.2.
Le fond d'archives GARF est ouvert au public, théoriquement...
Le pic est atteint en 1950 avec 2,760 millions de prisonniers en Union Soviétique dont 1.140 millions au sein du Goulag. C'est beaucoup compte tenu de la forte mortalité des années 1942-43 atteignant plus de 20% des effectifs.
Il y a toujours 2,620M de prisonniers en URSS en 1953 mais seulement 741 mille au Goulag. Le régime s'est adouci, peut-on dire.
La plupart des archives du NKVD concernant le système concentrationnaire sont mises à disposition par l'association "mémorial" aux familles des victimes et des ayant-droit. J'ai fourni les chiffres tirés d'un article d'Igor Pykhalov, citant directement les références des archives utilisées.
Ces chiffres ne comprennent naturellement pas les "simples disparus", les "fusillés sommaires", les "suicidés" tels l'as Rytchagov, Gorki,Kirov, les "morts héroiques au devant de ses hommes" comme le gén. Kirponos et j'en passe.
Ne sont pas comptabilisés les "charaga" ou prisons internes à l'entreprise comme les VT-11 de Polikarpov-Grigorovitch en 1929, les BE-100, 102 à 105 occupés par les ingénieurs Petlyakov, Toupolev, Myassitchev au Tsagui et bien d'autres...
Il n'y a pas les morts de faim durant les famines plus ou moins artificielles, et les personnes "déplacées" volontairement ou non pour l'édification du communisme radieux, en pleine forêt sibérienne. (les déportées c'est sous contrôle policier)
La liste officielle n'est donc pas exhaustive, mais constitue une base de travail sérieuse pour des recherches plus poussées.
Soljénitsyne n'ayant pas eu accès aux archives n'avait raison que sur le fond, pas la forme. C'est pourquoi la rigueur à son importance: les chiffres louffoques nuisent plus à la mémoire des victimes de la "terreur rouge" qu'ils ne la servent.
C'était tout l'objet de mes propos.
il eût été intéressant que vous nous en proposiez d'autres. Je regrette que vous n'en soyez pas capable
Et comme ça vous êtes content? Vous présumez un peu trop de ce que sont capables on non de faire les gens, surtoût sans les connaître.
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