Ton article

ne se prette pas tres bien à la lecture en diagonale et j'ai bien du mal à en extraire les versions, mais je bute encore sur cette phrase :
Cette version est la plus mièvre, la plus édulcorée, et aussi la plus contradictoire, car le fait même qu’un de Gaulle appelle depuis l’étranger à la continuation de la guerre, tout en affirmant que son gouvernement n’a pas forfait à l’honneur, et sans critiquer en rien Pétain ni Weygand, défie toute logique.
Que je confronte à ça :
Le gouvernement français a demandé à l’ennemi, à quelles conditions honorables un cessez-le-feu était possible. En outre, il est expliqué que la lutte sera poursuivie au cas où seraient posées des conditions qui seraient en contradiction avec l’honneur, la dignité et l’indépendance de la France.
Je ne vois pas du tout du tout du tout (répété 3 fois) où de Gaulle affirmerait "
que son gouvernement n’a pas forfait à l’honneur". Il ne dis pas explicitement le contraire non plus effectivement; mais il se contente de rapporter la déclaration du gouvernement Pétain sans la reprendre à son compte, ça me semble clair. Et au contraire la suite de cet appel montre que pour lui la guerre n'est pas finie et qu'il faut agir en dehors de ce gouvernement.
Donc pour moi l'appel est là. La volonté de De Gaulle est claire et là seul chose que montre son édulcoration, et bien ce sont les hésitations britanniques et la fragilité du pouvoir de Churchill, probablement. De Gaulle n'a probablement pas pu dire tout ce qu'il voulait dire, mais il n'a pas dit ce qu'il ne voulait pas dire.
Amicalement
Jacques