Cher François,
Je te prie d'accepter toutes mes excuses ! Je m'étais déjà étonné de ce texte qui ne te ressemble pas ... ni par le style ni par l'orthographe. J'ai été vérifié ! C'était bien signé "Delpla" ! Bon bin, me suis-je dit, François est à Londres et dispose d'un clavier pas de chez nous. En fait, je me fais vieux ! Il fallait regarder en-dessous et non au-dessus de la contribution . ( A ma décharge, c'est pas clair l'identification des contributeurs)
Cela précisé, reproduisons le texte de François auquel j'adhère et qui correspond d'une certaine manière à ce que j'écrivais plus haut. *** La lettre de Becker, pour parler comme lui, me semble “poser problème”, et tout particulièrement ce passage :
“Le terme de “réhabilitation” me semble aussi poser problème au plan juridique. Pour ceux en particulier qui, avant leurs actes d’indiscipline (dont certains on pu être d’une gravité extrême), s’étaient souvent très courageusement conduits, il me semble qu’une déclaration pourrait être faite, autorisant leur inscription sur les monuments aux morts (ce qui d’ailleurs a déjà été souvent fait sans autorisation particulière).”
Il me semble que Violette Nozière a été réhabilitée alors qu’elle avait bel et bien violé le code en tuant son papa et en tentant de faire subir le même sort à sa maman.
Représentons-nous, en 1917, le cas d’une unité à qui le brillant général Nivelle demande de charger en terrain abrupt sous une grêle de projectiles qui ne laissent pas l’espoir de faire plus de quelques mètres. Un héros des batailles précédentes se met en devoir de protéger ladite unité, pour qu’elle garde une chance de se faire tuer dans le sens des intérêts de la patrie, et appelle ses camarades à la désobéissance. Il est fusillé quelques semaines plus tard en toute légalité.
Mérite-t-il une réhabilitation, ou une simple déclaration? *** Bien cordialement,
Francis dans ses petites godasses. |