Le créneau est tellement porteur, concernant le militaria nazi, que dans toute l'Europe de l'Est fleurissent des bourses, brocantes et marchés, où se vendent TOUTES les pièces d'équipement, et flambantes neuves. La production a repris, les usines refabriquent sans problème tous ces gadgets, casques, bottes, uniformes sur mesure, ainsi que les pièces détachées pour restaurer les vieilles reliques endommagées par le temps. Ca dépasse, et de loin, l'offre en militaria américain, qui arrive en fin de stock.
Autre support de l'engouement, les jeux de simulation de combats aériens, où, presque toujours, ce sont les avions allemands les plus dévastateurs, et les bombardiers allemands, les plus endurants sous les coups. Cela va de Air Warrior à European Air War. Les Forteresses Volantes tombent dru, à la première rafale de Messerschmitt, ce qui est loin d'être le cas pour un Heinkel 111 sous le feu d'un Mustang.
Ensuite, le parti pris s'est un peu stabilisé avec le jeu Combat Flight Simulator (1, 2, et 3) pour devenir enfin équitablement vraisemblable dans le IL.2 Sturmovik de Ubi Soft, le meilleur de tous.
Je n'ose aborder les simulations de combats terrestres, tant la réelle supériorité du Tigre face au Sherman doit occasionner de spectaculaires fricassées de chars unilatérales. |