Pas seulement. Que mon doigt soit dans mon oeil n'efface malheureusement pas les innombrables et accablants témoignages qui établissent un lien et une continuité qui remonte aux années vichystes de l'armée de l'air. NOus en avons déjà débattu, je ne vous rappellerai pas ici ce qui a déjà été mentionné du caractère viscéralement pétainiste de l'armée de l'air des années 40-45.
Henri Amoureux, peu suspect de sympathies FAFL mentionne le cas de cet "évadé de France" se trouvant accueilli au mess d'une escadrille, refusa de s'attabler en présence d'un portrait de Pétain, qui en 1943 encore trônait en bonne place.
Les racines remontent donc fort loin d'une tendance qui n'a jamais été reniée ni abandonnée, l'anticommunisme de la guerre froide ayant apporté une providentielle survie à cette idéologie, plus encline à admirer le Focke Wulf 190 que le Yak 3.
Ne revenons pas sur les incidents significatifs, comme les deux déserteurs du GC La Fayette, ou la trés rapide "purification" des avions de Normandie Niemen, pris en charge par l'armée de l'air de 1945, et promptement débarrassés de leurs marquages soviétiques.
Tous les anciens des FAFL peuvent témoigner de l'ostracisme qui les a rejetés, mis à l'index, dès la libération de Paris. Clostermann l'a raconté, à demi mot. C'est même son dégoût qui est à l'origine de son second tour d'opération.
Les germanolâtres actuels sont les héritiers de cette tendance.
je conçois l'hilarité des cercles qui vous sont proches, vous tenez le bon bout; les survivants des FAFL vont mourir, et c'est votre "vérité" qui subsistera;
il n'y aura plus que de vieux livres aux pages jaunies qui diront la vérité; on pourra alors diffuser de beaux livres récents, aux pages bien blanches; à la gloire des Aigles de la Luftwaffe. |