Une nouvelle contribution qui, en quelque sorte, annule la précédente.
"Pour autant, on ne peut pas suivre Friedrich lorsqu’il suggère que ces bombardements de l’Allemagne, orchestrés par Churchill et par son adjoint Sir Arthur Harris, sont des crimes de guerre qui sont finalement équivalents à ceux commis par le régime nazi."
Nous n'avons pas dû lire le même livre.
"L’erreur de Friedrich est en effet de ne s’attacher qu’aux effets même de la violence provoquée par les bombardements en oubliant que l’intention de ceux qui choisissent d’y recourir n’est pas nécessairement équivalente. Pour Hitler, les bombardements de Londres ou de Varsovie par l’aviation nazie visaient à conquérir l’Europe avec un projet fou. Pour Churchill, les bombardements de l’Allemagne avaient pour objectif d’empêcher la progression d’Hitler et de son projet fou, ce qui n’est pas du tout la même chose. (...) Il est clair que Friedrich ne se demande pas assez s’il existe parfois d’autres moyens que la guerre pour venir à bout d’un régime totalitaire qui maintient sa population sous l’emprise de l’idéologie."
Friedrich, en tout cas dans son livre, ne conteste pas aux Alliés le droit de faire la guerre, y compris aérienne. Il dénonce le massacre de plus de 600 000 civils.
"Et j'ajoute s'il en était besoin, que le traitement de l'Allemagne après guerre montre évidemment qu'il n'y avait aucune volonté exterminatoire du coté des alliés."
Il n'est pas question de volonté exterminatoire de la part des occidentaux. Ceux-ci ne tuent pas le plus grand nombre possible d'Allemands pour éteindre à tout jamais la race germanique. Ils choisissent de tuer des civils allemands en pensant que cela leur permettra de l'emporter. Ce qui est non seulement criminel mais aussi tout à fait contre-productif puisque cette terreur ne fait que souder la population allemande autour de ses chefs. Quant à la production industrielle, sauf erreur, elle ne s'effondre que très tard... Un peu dommage, non ? |