Un point qui a été insuffisamment approfondi, c'est la volonté des nazis, dés lors qu'une victoire totale s'avérait impossible, d'organiser au moins la suprématie allemande sur l'Europe d'aprés guerre par l'affaiblissement des pays riverains. Hitler en personne n'a jamais perdu de vue l'objectif de "germanisation" d'un peuple pléthorique dans ses frontières trop étroites.
Les massacres de masse perpétrés par les nazis, alors que la guerre s'avérait perdue, correspondaient à ce projet, et étaient contrebalancés, en Allemagne, par une effort forcené de sur-natalité.
De cette façon se planifiaient des espaces dépeuplés européens, face à une Allemagne qui n'aurait été, elle, nullement dépeuplée.
En 1945, seul pays belligérant d'Europe dans ce cas, l'Allemagne avait un chiffre de population EN HAUSSE de 7% par rapport au chiffre de 1939.
"Nous reculons, mais nous sommes vainqueurs" clamaient leurs inscriptions murales.
Face à ce constat, les Alliés auraient dû rétablir l'équilibre en faisant eux aussi de l'extermination de masse. Ils ont reculé devant ce procédé.
La paix n'a été que la poursuite de la guerre, par d'autres moyens. Les Nazis voyaient loin, tandis que les Alliés restaient dans le court terme d'une guerre à gagner. |