Les acquis présents et les doutes qui subsistent.

(C'est plus gay, non?)

p.130: les homosexuels dans l'entourage d'Hitler:

Rudolf Hess

...Hess n'acheva pas ses études. Il devint le secrétaire particulier d'Adolf Hitler... Au moment du putsch auquel il participa, il collabora à l'arrestation du président du conseil Knilling, du comte Soden...., du ministre bavarois Wutzelhoffer.

Le tribunal populaire de Munich le condamna, en raison de ces faits, en liaison avec le grand procès Hitler Ludendorf, à un an et demi de forteresse. A la forteresse de Landsberg sur le Sich, il entra en rapports étroits avec Hitler, et durant toute la détention, d'aprés l'affirmation catégorique de Klotz des scènes d'intimité homosexuelle se déroulèrent entre le Fuhrer et Rudolf Hess.
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Ce chambrage et cette hystérie masculine donnèrent à Rudol Fesse le temps d'écrire à la forteresse de Landsberg un petit recueil de vers officiellement publié en 1933 par le N.S.D.A.P. Les poésies françaises y alternent avec quelques vers d'amour.

La meilleure (et ce n'est pas peu dire!) est le poème sur "Verdun" dont la traduction littéraire des huit derniers vers vous donneront un aperçu:


Les Allemands dans la tranchée suivent,
Les yeux éblouis le spectacle
Déchaîné par leurs propres forces...
Et de nouvelles forces sourdent en eux...
Hé, Français! Mauvais réveil, hein!
Il faut que vous mourriez
Pour que nous puissions vivre, nous,
Et tout notre pauvre peuple allemand.

Tel était le produit de l'excitation cérébrale du camarade homosexuel du "fou efféminé".

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Goering qui aimait faire de l'esprit appelait Hitler lui même, nous l'avons dit, "le fou efféminé"; par le même, à certains moments, Rudolf Hess se voyait qualifier du nom de "Madame Fuhrer".