Il faudrait savoir. Tout le monde dit que les conditions de détention des nazis condamnés après le putsch de 1923 étaient laxistes, qu'ils ne rejoignaient leurs cellules que le soir etc. Dans ces conditions, une liaison homosexuelle Hess-Hitler aurait-elle pu rester ignorée, sauf d'un espion perspicace nommé Klotz ?
D'autre part, les nazis mettent encore une dizaine d'années à arriver au pouvoir, pendant lesquelles il y a des journalistes libres, dont la majorité ne leur fait aucun cadeau. Les Gerlich, Heiden, etc. n'auraient pas connu un tel bruit et ne l'auraient pas repris, s'ils avaient cru qu'il avait une ombre de fondement ? Il y avait même moyen de le faire sans dire du mal de l'homosexualité, mais simplement du mensonge de celui qui prétendait sacrifier à la cause toute vie privée.
De nos jours, même un Lothar Machtan, qui tient absolument à ce que Hitler ait été homo, ne retient pas le témoignage attribué par Mézerette à ce Klotz. Cf.