Mézerette a été bien plus qu'un historien, travaillant sur un cadavre froid. Lui, c'est à chaud qu'il était allé enquêter en Allemagne nazie. C'est lui qui a été menacé de mort, subi les pressions de Pierre Laval (déjà), et qui a dû fuir, en juin 1940. Je ne connais pas d'historiens actuels qui se seraient infligé ces dangers et ces épreuves. Y compris en tant que combattant de la France Libre. Revenant en 1945, là où on l'avait condamné à mort, les armes à la main.
Son histoire mérite le respect. |