Après une seconde lecture de l'article, je dois revenir sur ma première intervention . (A lire trop vite...)
L'article de Franck Segretain n'est pas trop accusateur envers Bollardière.
Certes j'aurais apprécié que Barberot soit cité comme Messmer, mais l'auteur lui-même pondère les reproches précédemment repris en remarquant que le plan d'attaque était périlleux , comme l'aurait été la position du bataillon sans son décrochage.
Par contre, je pense sincèrement qu'écrire que le bataillon s'est replié sans ses canons et ses mortiers est une erreur. Je me trompe peut-être et je serais ravi, Vincent, d'avoir une réponse de M. Segretain sur ce point
Bref, voila qui confirme la première partie de l'adage "la critique est aisée, l'art est difficile". (personne n'ayant jamais douter qu'écrire un article était facile)
Cordialement
Laurent
PS : Dans l'ouvrage de Th. et M. Moné cité par David, l'état des pertes des deux bataillons de la Légion est éloquent*. Les pertes du bataillon Bollardière sont nettement moins élevé que celle du 2e bataillon, qui lui, a atteint son objectif. (mais qui n'a pas réussi à le conserver)
Bollardière a-t-il fait preuve de pessimisme ou de réalisme ? Je me garderais bien de trancher.
*Au 1erBLE de Bollardière : 2 tués, 15 blessés, 2 disparus. Au 2e BLE de Bablon : 8 tués, 64 blessés, 7 disparus
(Un bataillon comporte environ 530 hommes , officiers compris) |