(excusez mes cafouillages stylistiques répétés, y compris ce dernier message vide)
Globalement d'accord avec la façon de voir de Nicolas Bernard. Il y aurait des détails à discuter, mais ce n'est sans doute pas le lieu ici. Je lui rétorquerai cependant qu'il aurait dû reprendre en main Le siècle des communismes, car la problématique passionnante qu'il propose (et à laquelle je souscris sans réserve) reste malheureusement à l'état d'ébauche dans l'ouvrage. D'abord, je le répète, parce que ce pluralisme du phénomène communiste est paradoxalement moins mis concrètement en valeur que dans le Livre noir, qui insiste pourtant sur l'unité du communisme. Il suffit de confronter les tables des matières... Ensuite, parce que, au delà de quelques formules-choc de la préface, comme celle citée, la problématique unité/diversité ne fait l'objet d'aucune discussion digne de ce nom. Et elle est carrément oubliée par la grande majorité des auteurs de chapitres, qu'on a dû négliger d'informer ! Alors que, une fois encore, le Livre noir aborde en plusieurs points la question (par ex dans mon introduction à la partie sur le communisme asiatique, dans mes interrogations sur la spécificité cambodgienne), même s'il le fait insuffisamment, en particulier dans l'intro de Courtpis.