Mais en fait, vous vous citez vous même!
Aucun élément nouveau.
Sur le sujet "destructions programmées à Paris", je trouve aussi des explications emberlificotées qui ne prennent pas en compte la simple comparaison de traitement avec les autres capitales en guerre. Hitler ayant bombardé Varsovie et Londres n'avait aucune raison de ménager Paris, ce n'était pas dans sa logique.
Il était déjà prêt, moralement à faire raser Berlin dans la dernière bataille.
Et l'instrument privilégié dans la destruction des villes, ce n'étaient pas, comme vous semblez le croire, des équipes de pionniers dynamiteurs, mais des escadres de bombardiers. Et l'option de Choltitz, c'était surtout l'appui de l'artillerie lourde et de l'aviation basée, à Villacoublay et autres aérodromes voisins.
Je suis enclin à rejoindre, tout bêtement, la thèse de Lapierre et Collins: Choltitz, à ce moment de la guerre (aprés l'attentat du 20 juillet) ne voulait pas risquer d'être traité en criminel de guerre. D'ailleurs l'honneur militaire lui commandait de restituer sans destruction une ville qui s'était livrée sans combat en juin 1940.
Aprés la guerre, d'ailleurs, les nazis ont longtemps fait peser l'opprobre sur Choltitz, considéré comme un traître. |