Je découvre surtout à quel point vous ne m'avez pas lu. A défaut d'ouvrir mes livres allez donc un peu sur mon site, il ne mord pas ! Je passe précisément mon temps à me replacer dans les conditions de l'époque, à ne prêter aux acteurs d'autres calculs que ceux qui étaient faisables à partir de leurs informations.
C'est à vous de dire ce que voulait Hitler. Prétendre qu'il n'a voulu ni la déclaration de guerre franco-anglaise, ni la victoire-éclair de mai 40, c'est contredire Mein Kampf et toute sa polémique contre ses généraux qui le trouvent fou de tout miser sur une percée à Sedan. Quelle est donc votre théorie, quel est votre Hitler ? Sot parce que cruel ? Quelle curieuse façon de concevoir l'humanité !
Ce que je dis pour ma part c'est qu'il perçoit très bien l'avenir... parce que c'est lui qui le bâtit et que ce faisant il n'est pas repéré (la preuve : vous-même, aujourd'hui !). Le grain de sable premier et celui dont il ne viendra pas à bout, c'est Churchill : donc jusqu'au 10 mai 40 TOUT est prévu, sans grand mérite divinatoire de sa part puisqu'il organise tout et que personne ne se met en travers.
Et puis au passage vous évitez de répondre sur la question précise de vos erreurs symétriques de celles de Pauwels. Les States au créneau dès septembre 39, le rouge ne vous monte pas au front de vous être laissé ainsi aller ?
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