Bonjour mon cher arcole.
Je passe sur l'argumentaire ayant spécifiquement trait aux bombardements stratégiques anglo-saxons puisque ce n'est nullement le propos. J'aurais également pu évoquer certains exemples de répression coloniale, la Commune de Paris, les guerres de religion ou toute forme de massacre de type génocidaire ou non et qui trouve dans un contexte donné des individus ordinaires se transformant en bourreaux ordinaires sans aucune arrière pensée. Je passe également sur la comparaison douteuse que vous instillez par l'évocation du négationnisme qui n'a rien, mais alors vraiment rien, à faire ici.
L'image du "bombardier" n'a qu'un objet: montrer la perception extrêmement relative de la valeur d'un acte et de ses conséquences en vertu (entre autres) de:
1) La norme ambiante et de la "préparation psychologique" ayant cours à un instant donné et dans une société donnée.
2) Du niveau d'abstraction de l'acte lui-même (signer un papier, appuyer sur un bouton à 30000 pieds ou à 5000 kilomètres, appuyer sur la queue de détente d'une arme à 5 mètres les yeux dans les yeux, n'appuyer sur rien mais simplement fermer un porte metallique sur un groupe d'hommes, de femmes et d'enfants...)
Il ne s'agit évidemment pas de tout mettre sur un pied d'égalité. |