bonjour
il s'agit ici d'une description
complementaire aux commentaires precedemment donnes par serge sur ses peuples
disparus ou en vois de disparition. se texte de dam bo et rene de berval est
tire du numero special de france-asie sur les populations montagnardes
*:
"partant du nord, nous
rencontrons d'abord les sedang, rengao, bahnar, tribus
montagnardes peu favorisees par un pays accidente, couvert de forets,
defavorable a la culture du riz de plaine, a meilleur rendement que celui du mir
(riziere de montagne). autrefois, ces tribus allaient facilement
guerroyer pour piller et se procurer les biens necessaires a l'existance. les
sedang, notamment, plus portes a forger des armes qu'a travailler le terre
ingrate, lors du "moyen-age" guerrier, connus jusqu'au sud pour etre brutaux et
belliqueux. maintenant, encore, il n'est pas prudent a un blanc de s'aventurer
seul chez eux, et trop profondement. actuellement, sedang,
rengao, bahnar et jarai sont bien connus des
missionnaires de kontum, qui comptent vingt mille chretiens parmi les
tribus.
la region de darlac est peuplee
de rhade. c'est la, et surtout a banmethuot, le chef lieu, que
se trouvent les montagnards les plus evolues, instruits,
aises...
au sud du pays rhade, les
bih sont de langue cham, intermediaires entre les
noang et les rhade.
les maa
constituent un groupe important qui s'etend au nord-ouest de la route allant de
saigon a dalat, depuis bien hoa jusqu'au dela de dalat. àn peut y distinguer des
sous-groupes, tels les maa ja du
langbiang;...
a l'ouest de maa
sont etablis les stieng, les mieux connus, autrefois, par les
premiers explorateurs, par la mission catholique installee alors a brelam...les
stieng sont les plus prochent voisins des khmers, geographiquement et
culturellement,...ils entretiennent encore de nombreux rapports avec les
phong, les "mois" du cambodge.
la tribu maa est
intermediaire entre ces montagnards khmerises et la tribu des
sre, avec qui elle partage le plateau du haut-donnai. les
sre de djiring sont comme leur nom l'indique (srê:
riziere), des cultivateurs de rizieres de plaine; cela les distingue des
autre tribus qui cultivent presque exclusivement des rizieres de montagne...le
territoire des djiring est riche en etendues plates immenses,
dont la plupart sont mises en valeur, au sud de la route coloniale n°20
et le long des vallees qui remontent entre les chaines de montagnes, en
direction du sud est.
a l'est des sre, les
noang et churu, fortement chamises...de meme,
les reglai, au sud...ont une parente etroite avec les
noang, aucun haut sommet ne forme barriere, tandis qu'une
chaine de montagnes atteignant pres de 2000 metres les separent des tribus de
l'ouest.
ce sont sur ces montagnes...que
s'agrippent les cil, tribu miserable...ne vivant que d'un peu
de riz et de mais...
il y aurait encore, pour etre
complet, une pleiade de petites tribus a signaler: noup, keyon,
dala, etc..."
cordialement
laurent
*france-asie, numero special 49-50,
les populations montagnardes du sud-indochinois, de dam bo, presentation de rene
de berval