Au début de l’autre siècle, la colonisation totale de la péninsule indochinoise vers les Hauts-plateaux avait tardé à cause d’un paludisme pernicieux et de l’amibiase et puis, parce que les ethnies non-viets habitants ces Hauts-Plateaux s’étaient montrées farouches. Les plantations d’hévéa au début du 20ème siècle ne montaient pas jusqu’au niveau de Dalat qui n’était qu’un petit village.
Les planteurs, les explorateurs ne s’aventurèrent guère vers ces Hauts-Plateaux avant 1900. Ceux qui s’y hasardèrent ou bien ils redescendaient vers Saigon pour se faire soigner ou bien ils disparurent à tout jamais.
Le professeur Yersin avait échoué, une fois à cause des « fièvres », une seconde fois à cause du danger. À la troisième tentative il put atteindre Attopeu.
À la fin, l’administration française avec les militaires, s’imposa dans ces 3 villes,( nous devrions dire des villages ) de Buan Me Thuot, Ple Ku et Kuntum. Ils étaient très peu peuplés avec de maigres paillotes. C’est surtout dans la brousse de ces Hauts-Plateaux que les ethnies non-viets étaient nombreuses.
Et puis vint la guerre d’Indochine et la suite.
Les communistes viets ont « transporter » de nombreux Vietnamiens vers ces villes qui font maintenant plusieurs dizaines de milliers d’habitants, habitants Vietnamiens où nous ne rencontrons plus d’ethnie non-viets. Ces grandes villes sont complètement vietnamisées. Mais par contre dans la brousse par des chemins de latérite les villages sont à l’inverse, complètement étrangers aux Viets.
Des conflits sont occultés de l’occident. Il faut être sur place pour s’avoir ce qui s’y passe. En mars 2001 par exemple un commissaire de police vietnamien en tournée dans le secteur s’était fait abattre par les habitants d’un village. |