Je me souviens d'un pale ex-cuistot d'une unité quelconque qui racontait avec un sourire à la fois carnassier et ému ses souvenirs "vintage". En l'occurence son passage, lors d'une virée tardive en ville, avec une douzaine de "camarades" sur le corps d'une jeune (mais pas trop) peu farouche (juste ce qu'il faut) et forcément consentante (pensez-donc) Djiboutienne. La pauvrette aurait préféré rencontrer toute la section mais, que voulez vous, les rotations d'effectifs...
D'un "gang-bang" (le joli mot) festif à un viol collectif sur mineure prostituée, il n'y a semble t-il que le rideau de la nostalgie.
Frustration, éducation proche du degré zéro, effets "d'aubaine" et "de groupe", mépris de celle en qui on ne risque surtout pas de reconnaître sa soeur ou sa mère... Inutile d'aller chercher les "Indigènes" ou les Noirs américains, encore moins leur prêter un quelconque atavisme.
Lorsqu'on évoquera la guerre - ou la paix d'ailleurs, tout dépend ou l'on se trouve - dans toutes les dimensions de sa réalité crue et en arrêtant de mouliner des statistiques avant de les passer au prisme de ne propres préjugés et convictions... ben ... y f'ra beau...
Bon appétit |