Il ne faut pas essayer de te raccrocher aux branches. Tu as eu tort, tu as eu tort. C'est tout. C'est en reconnaissant ses erreurs que l'on progresse. Pas en s'enfermant dans des explications à la mord moi le noeud, sans queue ni tête.
Et puis, Jacques Baynac n'est pas mon "compère" mais un ami. Un ami avec lequel je discute, et avec lequel parfois, je ne suis pas d'accord. Exemple : si je le rejoins pour affirmer qu'il n'y a aucun élément qui prouve la culpabilité de Hardy, bien au contraire, je ne suis pas persuadé, comme lui, qu'il n'y avait pas de traitre à Caluire.
Et puis, cet article du Dauphiné, prouve que Lucie Aubrac, malgré ses déclarations à géométrie variable, avait été convaincue par les arguments que Jacques développait dans son Les secrets de l'affaire Jean Moulin puisque, après avoir dénoncé Hardy comme coupable dès le 22 juin 1943, et plus ou moins maintenu sa position durant 55 ans, elle avait fini par reconnaître qu'il n'était pas un traitre, après la lecture du dit bouquin... C'est pas moi qui le dit, c'est elle... dans le Dauphiné. |