Si on suit Pierre Péan, Henri Déricourt, agent double, voire triple (SOE-MI6, BCRA, SD) qui mourra opportunément au Laos bien plus tard (1962), aurait renseigné son maître nazi Bœmelburg de l'opération BOA par laquelle Mitterrand allait s'envoler pour Londres. Il écrit dans le chapitre intitulé "Le grand saut" que les buissons autour du terrain grouillaient d'agents allemands... Certains des arrivants seront arrêtés. C'est un épisode vraiment étrange qui laisse une impression curieuse et un malaise. Les deux auteurs du livre sur Hallier émettent l'hypothèse que Pichard aurait été "neutralisé" en 1989 par les hommes du Président après voir annoncé qu'il travaillait sur un livre de Mémoires contredisant les souvenirs du Président. Problème : ils n'ont pas de preuves à nous présenter. Mitterrand avait-il quelque chose à cacher dans son parcours vers la résistance ?
Cordialement.
RC |