Voilà un terme pour le moins étrange. Hitler a donné une coloration "scientifique" à un rejet qui était précédemment d'essence religieuse. On peut y voir une aggravation, puisque, pour les juifs persécutés, la conversion n'était plus une solution de survie.
Mais les travaux de Chamberlin, ou de Gobineau, sont bien antérieurs à l'avènement du nazisme.
Hitler a eu besoin de bases "rationnelles" pour décreter qu'un peuple tout entier était foncièrement nuisible, et DEVAIT disparaître.
Ce qui permettra à ses subordonnés de s'abriter, non seulement sur les ordres reçus, mais sur ces bases "rationnelles".
Un bourreau nazi à qui l'on demandait comment il avait pu considérer des enfants comme un péril pour le Reich a tranquillement répondu.
"Ce n'étaient pas les enfants qui étaient un péril, mais le sang qui coulait en eux."
A part ça, nous sommes bien d'accord, sur le fait que le peuple allemand d'avant Hitler, était globalement moins antisémite, et les juifs allemands les plus assimilés d'Europe. Il faut voir dans cette attitude la présence d'une importante partie de la population, de religion protestante, le flambeau des bûchers antijuifs européens ayant toujours été brandi par l'église catholique, apostolique, et romaine. |