Je comprends ce que veut dire la peur de 36. On a du mal aujourd'hui à remettre les évènements dans leur contexte après les évènements de 39-45.
La guerre d'Espagne par exemple, que nous évoquons comme la dernière guerre romantique, la guerre entre la liberté et le fascisme. Nous devons réaliser aujourd'hui qu'à la chute de Barcelone, toute la bourgeoisie et petite bourgeoisie espagnole a enfin été soulagé de la menace communiste qui allait la priver de ses richesses. Cette guerre était la guerre du fascisme contre le communisme (à l'époque). Et Ernest Hemingway, Malraux and co nous l'ont fait sentir comme la guerre de la liberté contre l'oppression, ce qu'elle est peut-être aujourd'hui.