Bonjour Arcole !
Et grand merci pour l'orthographe exacte de SNCASO, qui m'a permis de visiter quelques pages web fort intéressantes sur lesquelles j'ai passé un long moment.
Je vous résume (pour ceux que cela intéresse), mais rien ne vaut de consulter les sites indiqués ci-dessous!
La SNCASO fut administrée un temps (39/40) par le génial Marcel Bloch, plus connu, comme chacun sait sous le nom de Marcel Dassault. Il démissionna de cette entreprise en février 40 et, par la suite, refusa toujours, bien entendu, de travailler pour l'ennemi!(qui, connaissant son génie, le sollicita à de nombreuses reprises ).
En 41, après l'arrestation de M.B.,le bureau d'études fuit vers Cannes-Mandelieu , mais la SNCASO reste à St Cloud
où elle est réquisitionnée par les Allemands pour fabriquer des pièces servant a la fabrication de Junkers JU-87 appellé aussi Stukas. (ah, j'en ai appris des choses !)
Pour les amateurs de fiches techniques voir (en espagnol):
Ficha técnica
Fabricante - Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG
- Weser Flugzeubau
-
SNCASO (França ocupada)
Categoria Bombardeiro de mergulho e de ataque ao solo, biposto
et
Après nov.42, plusieurs ingénieurs collaborateurs de M.B. passèrent aux FAFL ou SAS en passant par l'Espagne et le camp de Miranda ou autres prisons sympathiques.
Ce fut le cas de D. Rastel, par exemple
ou Henri Deplante
ou encore B. Grebelsky.
M.B. est emprisonné en octobre 1940 par Vichy à Montluc (Lyon), puis Drancy puis en 44 à Buchenwald, où les Allemands lui proposent une fois encore de collaborer en échange de sa liberté.
Ceci n'est qu'un résumé de mes infos. Je pense que tout cela vous intéressera, à moins, bien sur, ce qui est très probable, que vous ne connaissiez déjà cette histoire par coeur.
Accessoirement, mon oncle, "formé", donc, tout jeune, à la SNCASO en qualité d'ajusteur, travailla ensuite toute sa vie à Air France et termina sa carrière comme contremaitre sur l'entretien des Concorde.
Amicalement, Frédérique