J'avais pris soin mon cher Jacques de bien préciser que je donnais les éléments de réponse de mémoire...
et Ô rage, Ô vieillesse ennemie....
Je me suis trompé, les cocardes n'étaient plus...
Raison de plus pour contredire les témoignages....
Mon opinion est même d'autant plus faite sur la question que depuis je me suis penché sur les doctrines d'emploi de l'aviation italienne en 1940 :
- le bombardement se fait à haute altitude à l'aide de petites bombes
- l'attaque au sol est le fait des chasseurs (Fiat CR32 et Cr42) ou d'avions dédiés à l'appui au seul (le fameux Ghibli, totalement dépassé en 1940).
Donc l'attaque de colonnes ennemies (les italiens n'auraient pas attaqué des civils, leurs méthodes n'étant pas en 1940 comparables à celles des Stukas allemands tout sirènes hurlantes...) par "straffing" ne pouvait se faire que par des appareils totalement incapables de rallier depuis les vallées alpines les routes de l'Exode, au sud comme au nord de la Loire...
la thèse des appareils français réutilisés par les allemands ne me paraît également que peu plausible (je ne l'écarte pas totalement n'ayant aucune preuve) : conduire des appareils inconnus en conditiosn de combat, avec des risques énormes n'est envisageable que lorsque les circonstances l'exigent : Or, en juin 1940, je doute que les allemands aient pu envisager cela...
la réutilisation de matériel roulant inconnu est fréquente (le risque c'est la panne ou le fossé...), mais décoller (et attérrir) aux commandes d'un appareil inconnu, en conditions de combat, est largement inenvisageable en dehors de cas exceptionnels (le risque c'est la vrille, la mort le crash, la brûlure...).
Voilà pourquoi cela me semble peu plausible.
Il reste le tir "ami" : hypothèse qui me paraît la plus vraisemblable à la réflexion... D'ailleurs cela confirmerait une autre rumeur de l'époque : l'aviation française n'est pas présente dans le ciel...
Cordialement,
CM |