décidément, Cher Arcole, c'est toujours la même discussion (je le dis en toute amitié).
Lors d'un précédent échange vous citiez déjà Cavanna (que j'ai lu aussi), et les réponses avaient déjà été données).
Or, la mise à disposition d'aérodrome allemands à des italiens auraient nécessairement laissé des traces (même pour un seul passage), surtout quand l'on sait l'émotion que suscita le simple projet de transport aérien de troupes italiennes sur Lyon et les arrières de l'Armée des Alpes !
Et quel serait l'intérêt de l'EM italien en sollicitant de telles facilitées alors que son objectif principal (la prise de Menton et des postes frontières) lui pose tant de difficultés ? L'incohérence et l'inconstance de Mussolini ne doivent pas être étendues à toute l'Armée. Une telle demande (qui aurait été de toutes les façons été refusées par les allemands) aurait laissé des traces en Italie comme à l'OKW. Et il n'y a rien....
Soyons sérieux une seconde : malgré les précédentes explications (partagées par tous quelque soit la nationalité), je reste abasourdi que l'on continue à nier l'évidence et à poser des questions "contre-vraisemblables"... ;-))))
Je répète donc qu'il n'y a aucun mystère.
La réponse est claire et nette : elle a été donnée il y a maintenant quelques années par de nombreux spécialistes !
Mais les conséquences psychologiques du "coup de poignard" dans le dos sont telles que 60 ans après, de tels sujets ressortent encore !
Je penche pour ma part sur une rumeur, comme il y en a eu d'autres dans cette époque trouble et tourmentée (les allemands déguisés en bonnes soeurs, etc...). Enfin, Je reste étonné de la certitude de civils quant à des cocardes tricolores (avec du vert à la place du bleu) s'agissant d'avions procédant à des attaques au sol et des mitraillages... Sans remettre en cause ces témoignages, je constate simplement qu'à la même date la DCA française faisait des cartons sur tout ce qui volait (cocardes ou pas). Peut-être aurait-on dù confier cette DCA à ces civils si compétents à identifier précisément dans le fracas des bombardements les amis et les ennemis... ?
Soyons sérieux...
Votre explication concernant des erreurs de l'aviation française me paraît plus plausible, ou à l'usage par les allemands d'appareils français (encore que le pilotage n'était pas le même, et l'intérêt limité compte tenu du risque de se faire abattre par un Me109...).
Cordialement,
CM |