"Qui peut croire que l'on entrait en 1943 dans les bureaux de cette super-police, structurée depuis 1933, afin d'aller discuter, à Lyon préciséemnt, avec tel ou tel officier pour négocier un rendez-vous amoureux, voire un mariage avec son amant ensanglanté gémissant au fond d'un cachot ? Comment admettre que tel ou tel de nos camarades ait pu être arrêté et relâché sans avoir signé un pacte avec le diable ? Comment donner crédit à tel témoignage après guerre de ceux qui après avoir été arrêté, étaient relâchés sans autre forme de procès ?"
Doutes et questionnements, certes, mais assez désordonnés d'une part, et qui ne remettent pas en cause les faits historiques entourant Caluire d'autre part. Aubrac n'a pas trahi Moulin - au contraire de René Hardy - et son épouse a réussi à le faire...
évader, petit détail de nature à remettre en cause toute idée d'une forfaiture antérieure. François Delpla possède certes plusieurs défauts, mais il a au moins, sur l'éventuelle responsabilité d'Aubrac, classé l'affaire :