Faut les comprendre, les Ricains. C'est un pays en guerre.
Nous qui arrivons d'un pays non belligérant, on a du mal à réaliser quel traumatisme a pû provoquer l'attentat du 11 Septembre 2001. Surtout concernant un pays qui n'avait jamais été agressé sur son sol.
A considérer avec quelle facilité les terroristes avaient pu s'installer, se loger chez l'habitant, prendre des leçons de pilotage, vivre une vie tranquille dans un pays démocratique, monter dans les avions, commettre leur action innommable, on ne peut que comprendre. C'est toute une innocence qui a été profanée.
Si Roosevelt a pu parler de jour d'infamie à propos de Pearl Harbour, que ne pourrait on dire de cet attentat exécuté par une entité anonyme, ne relevant d'aucune nation responsable?
Les Américains sont en guerre, et une guerre qu'ils font AUSSI pour nous. Quand je vais chez eux, je suis trés compréhensif, trés coopératif. Ils ont leurs raisons, et ils ont raison.

J'aime que dans ce pays, on ose encore arborer le drapeau national sur sa voiture ou à sa fenêtre. Quand donc refleuriront nos 14 juillet tricolores? Hier 8 mai, dans ma ville, aucun particulier n'a pavoisé sa fenêtre. Nous avons désormais beaucoup à apprendre des Etats Unis.

"Supporting our boys", l'étiquette répétitive, collée sur les voitures, les vitrines de magasin. Ils sont AVEC leurs garçons qui se battent. Et je me souviens comment, en France, on "soutenait nos garçons" en crachant sur les civières qui ramenaient les blessés d'Indochine, ou les camions qui menaient à l'embarquement nos soldats d'Algérie.

France, ton drapeau fout le camp!