Bonsoir Igor, bonsoir à tou(te)s,
La caricature m'inspire et m'inquiète.
Le 12 juillet prochain sera commémoré le centenaire de la réhabilitation du capitaine Dreyfus. Bien entendu, en Ldégiste appliqué, responsable et consciencieux, le devoir m'imposait de m'informer et d'être paré à participer à un débat autrement qu'en spectateur ignare §;-)). J'ai même pris les devants en proposant, il y a peu, un remarquable synthèse sur l'affaire. (voir vignette en marge)
Tou de même ! Au cours de mes recherches, j'ai risqué à plusieurs reprises de choir de ma chaise (au risque de me casser la figure).
- En 1985, une polémique s'engage entre l'armée et le gouvernement. A l'initiative de Jack Lang (ministre de la Culture), il est proposé d'installer une statue du capitaine Dreyfus dans l'enceinte de l'Ecole militaire.
Cette dernière est hostile au projet. La statue sera finalement placée dans les jardins des Tuileries avant d'être installée au boulevard Raspail. Quelques jours plus tard, la tombe du capitaine Dreyfus fut vandalisée.
- En 1994, centenaire du premier procès de Dreyfus, les hautes institutions de la République estimèrent urgent de ne rien faire car la commémoration de l'évènement aurait pu diviser les Français. Manque de bol, une petite phrase malencontreuse prononcée par le responsable du SHAT ne passa pas inaperçue et provoqua de vives réactions. Le général Mourrut proclama que le capitaine Dreyfus avait bien été victime d'une conspiration et qu'il était absolument innocent. Ben oui ! Cela semblait pourtant évident depuis l'arrêt de la Cour de cassation du 12 juillet 1906.
- Heureusement ! Retour du balancier ! Chacun se souvient des cérémonies de 1998, commémorant "J'accuse....! " d'Emile Zola.
Et le 12 juillet 2006 ?
Bien cordialement,
Francis. |