J'ai sous la main le livre de Barberot qui intitule "La guerre pour rire" le chapitre consacré aux combats de 40/41 contre l'armée Graziani.
Ce chapitre se termine ainsi :
Et puis un jour, des avions noirs, volant bas, ont piqué sur les parcs ou s'entassaient les matériels italiens récupérés.
C'était des Messerschmitt 110.
La guerre pour rire était finie.
Le temps des joyeuses cavalcades, des prisonniers qui se rendaient sans combattre, du pillage des dépôts de toutes sortes que l'armée italienne avait laissé tomber entre nos mains, le temps des équipées de Benghazi, le temps du Camp du Drap d'Or et du tableau surréaliste d'une armoire à glace et d'une coiffeuse posées en plein désert, était terminé.
La vrai guerre commençait.
Un ordre du quartier général anglais, avisé que des soldats italiens avaient été gardés dans des unités anglaises, enjoignait impérativement à celles-ci de les envoyer dans les dépôts de prisonniers.
Navrés Marion et Titin durent nous quitter.
Je veux bien croire que Barberot en rajoute un peu, mais quand même la déroute de l'armée Graziani fut bien réelle, non ?
Amicalement
Jacques |