En effet, la déroute fut bien réelle mais les combats, durs, le furent aussi. Nombreux furent ceux qui se rendirent plus ou moins sans combattre... et ceux qui ne quittèrent pas leur pièce jusqu'à être écrasés par les chenilles des Matilda. Ca ne fait pas penser à des événements vécus par des porteurs de casques Adrian??? Ceux qui se rendent, ceux qui crèvent. Le lot de toutes les armées. Barberot en rajoute certainement, car les Français qui firent leurs armes avec la 7ème DB ne rigolèrent pas tous les jours , notamment dans les sebkhas de Buq-Buq, où les chars légers enlisés furent proprement éliminés. Si vous lisez, un jour, les journaux de marche des "desert rats", vous aurez une vision différente des faits. Le final ne fut pas mal non plus... la défaite italienne de Beda Fomm, où les prisonniers mais aussi les morts furent nombreux (le général Tellera eut plusieurs chars détruits sous lui avant d'être tué, à la tête de ses hommes), ayant parfaitement pu se transformer en succés tactique si le dernier obus d'un canon de 2 livres servi par une paire de cuistots avait manqué sa cible (les Italiens, ayant forcé les lignes adverses, fonçant ves le QG britannique). Je trouve l'ironie mal placée du côté des Français, quand on connait le spectacle que nous avons donné quelques mois auparavant... |