Bonsoir René, bonsoir à tou(te)s,
Alors que je suis plongé dans la (re)lecture de Raymond Aron, un épisode relaté dans les "Mémoires" est en contradiction (du moins en apparence) avec la phrase suivante de la critique disponible sur "Parutions.com":
*** l’auteur [Notin] analyse scrupuleusement sa pensée et démontre qu’il était loin d’être le décolonisateur proclamé depuis... ***
En 1946, Raymond Aron entre au Ministère de l'Information comme chef de cabinet d'André Malraux, ministre de tutelle. On sait que Aron tout comme Malraux était sceptique quant aux possibilités du maintien de l'Indochine dans le giron de l'Union française. Malraux, écrit Aron, ne cessait de répéter "Il faudrait dix ans et un demi-million d'homme d'hommes pour rétablir l'autorité française". Et Aron d'ajouter que le général Leclerc partageait cette opinion.
Quel sens donner à l'opinion de Leclerc ? Etait-il partisan d'un effort militaire important ou partisan du désengagement de la France en Indochine ? Raymond Aron ne le précise pas.
Bien cordialement,
Francis. |