Bonjour,
Vous avez raison, il nous faut revoir nos catégories. Sur parutions.com, Jacques Augier, en charge de chroniquer le livre de Notin, écrit :
Lui qui guignait la résidence générale du Maroc se voit envoyer en Indochine résoudre un conflit auquel il ne connaît rien. En se détachant de ce qui a été mis dans la bouche de Leclerc après sa mort, en particulier par Lacouture, Chaffard ou encore Devillers, l’auteur analyse scrupuleusement sa pensée et démontre qu’il était loin d’être le décolonisateur proclamé depuis. C’est là un point clé de ce livre, faisant comprendre que Leclerc et d'Argenlieu n’étaient finalement pas si éloignés. On pourra seulement reprocher à Notin de ne pas avoir assez élagué ses sources ; d’où une légère impression de fouillis dans les derniers mois de la période indochinoise qui, au demeurant, correspond au fouillis régnant dans les esprits de l’époque !
Cordialement,
RC |